Nom : Himejima
Prénom : Aiko
Age : 24 ans
Sexe Féminin
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
Histoire : Aiko vient d’une famille noble et très riche. Elle est l’aînée de deux frères, l’un a un an de moins qu’elle et l’autre 5 de moins. Elle appris à lire et à écrire, à apprécier la musique, le chant et l’art en général. Elle a dû également savoir s’habiller, se coiffer, se comporter, parler… comme une jeune fille de son rang. Mais être entourée de deux frères signifie aussi faire le mur de temps à autre pour aller les regarder s’entraîner au sabre ou apprendre à se battre. Mais ça n’alla pas plus loin. Ainsi passa la jeunesse d’Aiko jusqu’à ses 19 ans. Son père lui avait prévu un mariage très avantageux pour la famille. En effet, en faisant de rapides calculs qui mettaient sur la table : argent gagner et perdu, filiations diverses, influence auprès du shogun,etc…, bref tout sauf l’avis d’Aiko, la famille en était venu à ce résultat : ce mariage devait absolument avoir lieu ! Être obligée de se marier avec ce Hiroshi, neveu du shogun, dont elle ne connaissait rien et qu’elle n’avait jamais vu, cela l’horrifiait.
Elle était belle, magnifique même, dans son kimono de cérémonie blanc de neige. Un mariage en grande pompe, la totale, même le shogun était invité, et toute la haute. Elle qui ne supportait pas tant de monde, qui préférait le calme. Elle se sentait mal, horriblement mal. Et son mari qui la regardait avec des yeux à vous dégoûter de vivre. Elle se sentait comme un animal sacrifié, elle dû sourire, avoir l’air heureuse, tenter de retenir ses larmes de tristesse et d’angoisse. La cérémonie : un cauchemar, la nuit de noces : un cauchemar, sa première année : un cauchemar, la seconde : un cauchemar aussi. Toutes les nuits à prier pour ne pas avoir d’enfant de cet homme, elle qui avait tant rêvé d’être mère. Cette volonté lui fit faire plusieurs fausses couches. Seule vengeance contre cet homme, même si cela lui arrachait le cœur à chaque fois qu’elle y pensait. Elle ne voulait pas d’un tel père pour ses enfants, quitte à ne jamais en avoir. Par chance, elle n’enfanta pas, au grand désespoir de Hiroshi et de sa belle famille. On la regardait méchamment, on calomniait. Et la question : « Comment, mais comment ce fait-il qu’elle n’ai pas encore mit au monde d’héritier ? ». A 21 ans on attendait d’elle qu’elle ait eut au moins un fils vivant mais non, elle ne le permettrait pas, elle avait si peur.
Un soir, alors qu’elle rentrait d’une visite chez ses parents, c’était la panique dans la grande maison. On criait, on pleurait. Son mari avait été tué. La famille l’annonça comme un assassinat, Aiko, elle, voyait bien : l’odeur de saké qui persistait, toutes les coupures, les entailles. Non, c’était une querelle d’ivrogne, une querelle d’ivrogne qui avait mal finie. Elle ne fut pas si triste qu’elle aurait dû l’être, elle était soulagée. On en profita chez ses beaux-parents pour se débarrasser de cette fille. Elle n’avait plus rien à voir avec eux ! Elle partit habiter chez le plus âgé de ses frères, avec l’épouse de celui-ci et ses parents qui y vivait depuis déjà un an. Elle retrouva enfin ce goût de vivre qu’elle avait perdu grâce à sa belle-sœur, elle était sa confidente, sa meilleure amie et la seule personne à connaître les horreurs de ce mariage forcé.
Seulement ce fut un bonheur de courte durée. Six mois précisément. Alors qu’elle était enfin parvenue à oublier Hiroshi, son fantôme se rappela à son bon souvenir sous la forme d’une accusation ignoble. On l’accusait d’avoir elle-même payé l’assassin de son mari. Mais elle ne pouvait faire face à la famille la plus influente de la ville, elle le savait. Pour éviter de causer des problèmes à son frère elle décida d’aller rejoindre son autre frère qui était partit en apprentissage dans une autre ville à bien des kilomètres. Aiko fit ses valises et se glissa parmi un convoi de marchands pour faire le voyage. Elle y avait été engagée comme nourrice. Elle devait garder tout au long du voyage trois enfants, deux filles de 3 et 5 ans (respectivement Inoko et Saki) et un garçon de 6 ans (Hajime). Elle su tout de suite les apprivoiser et s’occupait d’eux avec beaucoup d’attention, compensant son manque d’expérience par une motivation incroyable. Le voyage se passa sans encombre. Pour passer le temps quand elle n’était pas occupée avec les enfants elle lisait les livres de médecine qui se trouvait dans la marchandise et cela la passionna. Les marchands la payèrent pour ses services avant de la laisser devant une auberge. Elle s’y reposa une nuit, elle avait dit en revoir aux trois gamins dans la matinée et ils lui manquaient déjà, elle dormit mal. La caravane était partie et elle était seule dans l’inconnu.
Elle chercha son frère plusieurs jours, sans succès. Il n’était plus là. Elle était complètement perdue. Elle demanda l’hospitalité à un couple de respectables anciens, un médecin et sa femme. Elle y resta pendant deux ans n’ayant nulle part d’autre où aller. Le couple avait accepté avec joie de la garder, ils n’avaient pas d’enfant et elle les aidait du mieux qu’elle pouvait pour leur faciliter la vie. Elle vécu donc avec eux, apprenant les travaux ménagés auprès de la vieille femme, et la médecine auprès du grand-père qui lui transmettait tout son savoir. C’est ainsi qu’elle les appelait : « grand-père » et « grand-mère ». Mais aussi gentils et bienveillants qu’ils étaient ils n’étaient pas immortels. Grand-père mourut et grand-mère le rejoignit un mois plus tard. Elle les pleura comme des parents mais ils étaient morts de vieillesse, presque ensemble, après une longue et belle vie, cela apaisa un peu sa peine. Aiko se retrouva de nouveau seule, mais cette fois elle pouvait travailler, elle savait cuisiner, coudre, laver et surtout elle avait les compétence d'un médecin… Elle se dirigea donc vers l’école Hanzo, c'était une école à proximité et assez connue dans la région, là on aurait peut-être besoin d’elle en tant que cuisinière ou infirmière ou même femme de ménage. Elle ferait ce qu’on lui dira de faire.
Aiko est à Hanzo depuis maintenant 6 mois, on lui a révélé la nature de l’école étant donné sa ferme intention de rester. Elle y travaille en tant que professeur de médecine avec joie et se sent enfin, entre ces murs, entièrement à l’abri.
Portrait psychologique du personnage : Aiko est une personne d’une extrême douceur et d’une patience d’ange. Elle dégage une sorte d’aura apaisante autour d’elle. C’est une confidente attentive et discrète. Elle n’est jamais de mauvaise humeur et jamais, ou pratiquement, en colère. Elle est assez timide et discrète sauf lorsqu’elle parle de médecine, d’art ou de fleurs, là, elle intervient assez facilement. Elle adore ce qu’elle fait et est toujours prête à partager son savoir. Elle aime passer un peu de temps le matin à s’habiller et se coiffer car elle estime que vivre dans un monde de guerrier ne signifie pas se négliger. Elle adore la musique, la peinture, cultiver ses fleurs et lire (surtout des livres de médecine ou des poèmes). Elle est heureuse entourée d’enfants et c’est pour cette raison qu’elle s’occupe souvent des jeunes d’Hanzo qui n’ont pas encore l’âge de commencer l’apprentissage de ninja. Son plus grand désir est d’être mère un jour. Elle déteste quand il y a beaucoup de monde autour d’elle et est très angoissée si elle se retrouve au milieu d’une réunion de personnes importantes.
Aptitudes : Aiko est agile, souple et sait monter à cheval. Elle sait lire, écrire et compter, cuisiner, coudre, tisser et effectuer les divers travaux ménagés de tous les jours. Elle connaît la médecine, la pratique très bien et sait fabriquer remèdes et médicaments divers. Elle sait utiliser un tanto et n’hésite pas à se servir du sien en cas de besoin.
Description physique: Aiko est une belle jeune femme. Elle a un visage fin et serein, les lèvres souriantes, de longs cheveux noirs soigneusement coiffés, des yeux verts sombres presque noirs et un regard doux, une peau claire, un petit aspect de fragilité. Elle est de taille moyenne avec un corps fin et élancé aux belles formes. Ses mouvements sont gracieux et naturels et ne semble pas contraint par une quelconque éducation. Elle porte des kimonos rouges, bleu nuit ou verts ou bien, de temps en temps, une des robes chinoises qu’elle a gardée de l’époque où son père les faisait venir à grands frais spécialement pour elle. Elle agrémente souvent sa coiffure avec quelques broches dorées et/ou de fleurs.
Possessions/Armement habituel : Elle possède, caché par le nœud de son obi (ceinture de kimono), un tanto (un couteau, sorte de katana miniature) qui lui permettrait de se défendre en cas d’agression. Elle a également quelques bijoux en or et en argent. Elle possède une sorte de besace en lin dans lequel elle possède le nécessaire médical de premier soin, des sachets contenant des graines ou des pétales de fleurs.
Un truc à dire sur le forum ? Que dire ^^ ?