Histoire d'eau

Il faisait chaud et beau ce matin-là, et Kanji ayant encore trouvé le moyen de s'occuper de bon matin, il avait envie de se détendre. Il était allé au village, et avait teint sa mèche de cheveux pour ne pas attirer l'attention. [je vais pas raconter les tenants et les aboutissants de ce détail à chaque fois, se réferer à mon premier post ici. La teinture avait le désavantage de couler au bout d'un moment, et c'est pour cette raison que son premier souci en rentrant était de l'enlever.

Il aurait pu le faire en se lavant simplement les cheveux, mais le soleil était si beau qu'il avait envie d'un bain dans la rivière.
Il traversa l'école, changea ses vêtements de ville pour son kimono blanc et se mit en route pour la rivière. Arrivé au bord de celle-ci, il enleva ses vêtements, ne gardant que son koshinuno [un pagne], la rivière étant quand même un lieu qui pouvait être fréquenté. il posa sur ses vêtements la ceinture qui lui permettait de garder deux kunaïs à portée de main.
Ce n'était peut-être pas prudent, mais il ne devait pas y avoir de trop gros risque. Il vérifia aussi que l'oeuf rempli de poudre à fumée et le petit sachets de "bulles" [rendez-vous un de ces jours en cours d'alchimie, c'est une trouvaille à lui XD] qu'il avait apportés par sécurité ne risquaient rien, et il se dirigea vers le bord de l'eau.

Ses jambes n'étaient pas très musclées, mais ses épaules étaient larges, et ses pectoraux développés: le bô dans sa jeunesse, puis le marteau de forge et la barre de fer lui avaient apporté une musculature puissante.
Il plongea.

Il n'était pas un grand nageur, il avait des performances médiocres compte tenu de sa musculature, peut-être parce qu'il n'avait pas vraiment eu l'occasion de s'entrainer. néanmoins, ses capacités dans le domaine suffisaient pour traverser une rivière. Et il était tout-à fait satisfait de sa condition, en se baignant ici.

Lorsqu'il ressortit le buste de l'eau, la teinture était partie, et il porta machinalement la main à son épaule. une marque qui rappelait une lettre y siégeait. Sa marque, celle qui lui avait valu ce surnom. Autrefois, elle était simplement plus foncé sur sa peau, mais maintenant, elle aurait pu passer pour une cicatrice.

Il se laissa aller dans l'eau, faisant la planche: il se sentait tout à fait bien, et ne pensait à rien du tout. Il gardait simplement un [son] oeil distrait sur ses affaires.


[ouvert à tous]

Kurogane se sentait bien, en cette belle journée ensoleillée, le seul loisir possible était de flâner, puisque, quoi qu’il tente, la température douce et le chaud soleil l’appelaient à se reposer. Il se laissa donc aller, et commença à marcher un peu partout dans le domaine, quand il se dit qu’une bonne promenade près de la rivière lui ferais du bien. Il s’était vêtu a l’occidentale ce jour-ci, il portait une grande veste blanche sous le genou, et un pantalon, blanc également, cette tenue lui valait d’ailleurs les regard des autres élèves, mais bon depuis peu, et surtout depuis l’incident avec Aroukaï, plus rien ne lui faisait honte.

Arrivé près de la rivière, il commença à la longer, la brise associé a l’odeur de l’eau était apaisante, les seul bruits étaient ceux des oiseaux qui chantaient de ci, de là. Tout était calme quand il entendu un bruit, c’était le bruit distinct de quelque chose qui tombait dans l’eau. Augmentant le rythme de sa marche, il arriva au lieu du bruit et il vit le professeur d’alchimie en train de nager, assez mal d’ailleurs, malgré les magnifiques muscles qu’il possédait, tout se qu’il arrivait à faire été de se déplacer d’un bout à l’autre de la rivière, non sans peine…

* C’est vraiment du gâchis … se dit Kurogane. Une si belle armature pour de si petits résultats, enfin … il nage… mais bon, c’est tout sauf excellent … *

Le professeur décida d’arrêter, il n’avait toujours pas vu le jeune homme. Il se releva da l’eau ce qui permit à Kurogane d’admirer ce qui lui était offert : de magnifiques muscles ruisselant d’eau et luisant au soleil, que demander de mieux ?

Il s’assit donc au pied de l’arbre voisin où reposaient les vêtements du professeur. Ce dernier ne semblait d’ailleurs toujours pas l’avoir vu. Il faisait désormais la planche, mettant en évidence ses magnifiques pectoraux. Kurogane se laissa donc aller, assis au pied de l’arbre, tout en se délectant de la vue qu’il avait. Il sombra peu à peu dans le sommeil, se laissant bercer par la brise et les légers bruits que faisait le professeur.